L'actualité nationale vue par les militants


Cette page est ouverte à vos commentaires sur l'actualité nationale.

Une réaction?
Cliquez sur « messages » à la fin de l’article et rédigez vos commentaires. Ils seront publiés après avoir vérifié le caractère non diffamant du contenu.

lundi 30 novembre 2009

Un nouveau sondage, réalisé par l'IFOP et publié dimanche 29 novembre dans le JDD, rapporte que pour une majorité de Français (72 %) le débat sur l'identité nationale voulu par le gouvernement constitue avant tout "une stratégie pour gagner les élections régionales" de mars 2010.

Parmi les sondés se déclarant de droite, ils sont 53 % à l'estimer, 48 % pour ceux qui se réclament de l'UMP et 72 % pour ceux qui se réclament du Front national. A gauche, 82 % des personnes interrogées pensent également qu'il s'agit d'une stratégie électorale, avec des pourcentages sensiblement similaires chez les sympathisants du PS (82 %), de l'extrême-gauche (83 %), du PCF-Parti de gauche (80 %) et des Verts (83 %). Enfin, 75 % des personnes sondées proches du MoDem sont du même avis.

Cette étude constate également qu'une majorité des sondés - 57 % - estiment que le sujet intéresse les Français, avec une majorité nette à droite (77 %). 47 % des sympathisants de gauche interrogés et 44 % de ceux du MoDem pensent la même chose.

57 % PENSENT QUE CELA NE FAVORISERA PAR LE RETOUR DU FN

Des précédents sondages laissaient déjà apparaître ces enseignements, à savoir que les Français reconnaissent la tactique électorale mais approuvent dans le même temps le débat. Ainsi, une enquête BVA pour Canal+, réalisée par Internet les 27 et 28 octobre, rapportait que 64 % considèrent que l'objectif principal du gouvernement est "de mobiliser les électeurs de droite en vue des élections régionales". Un autre sondage - réalisé par CSA et publié dansLe Parisien du 1er novembre - montrait qu'une proportion quasi identique (60 %) approuve l'organisation d'un tel débat.

Le sondage de l'IFOP cherchait également à savoir si la tenue de ce débat allait se traduire par un retour du Front national sur les devants de la scène politique. Ils sont 43 % à juger que cela sera le cas, contre 57 % qui estiment le contraire. Seuls les sympathisants du FN (77 %), PCF-Front de gauche (62 %) et d'extrême-gauche (53 %) estiment majoritairement que ce constat est vrai.

Samedi, devant le conseil national de l'UMP, Nicolas Sarkozy avait accusé le PS et Martine Aubry"d'agiter le chiffon rouge, à trois mois des élections régionales, pour faire remonter le Front national". Il avait reproché à la première secrétaire socialiste d'approuver une régularisation massive des sans-papiers. "Est-ce que vous croyez que je n'ai pas compris la manœuvre ?", avait alors lancé le chef de l'Etat devant ses troupes.

LeMonde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Nous contacter

Par lettre:
Joël Carbon,
BP 103,
59412 Coudekerque Branche Cedex

Par courriel:
sectionps.ckb@gmail.com

Archives du blog