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Parmi les sondés se déclarant de droite, ils sont 53 % à l'estimer, 48 % pour ceux qui se réclament de l'UMP et 72 % pour ceux qui se réclament du Front national. A gauche, 82 % des personnes interrogées pensent également qu'il s'agit d'une stratégie électorale, avec des pourcentages sensiblement similaires chez les sympathisants du PS (82 %), de l'extrême-gauche (83 %), du PCF-Parti de gauche (80 %) et des Verts (83 %). Enfin, 75 % des personnes sondées proches du MoDem sont du même avis.
Cette étude constate également qu'une majorité des sondés - 57 % - estiment que le sujet intéresse les Français, avec une majorité nette à droite (77 %). 47 % des sympathisants de gauche interrogés et 44 % de ceux du MoDem pensent la même chose.
57 % PENSENT QUE CELA NE FAVORISERA PAR LE RETOUR DU FN
Des précédents sondages laissaient déjà apparaître ces enseignements, à savoir que les Français reconnaissent la tactique électorale mais approuvent dans le même temps le débat. Ainsi, une enquête BVA pour Canal+, réalisée par Internet les 27 et 28 octobre, rapportait que 64 % considèrent que l'objectif principal du gouvernement est "de mobiliser les électeurs de droite en vue des élections régionales". Un autre sondage - réalisé par CSA et publié dansLe Parisien du 1er novembre - montrait qu'une proportion quasi identique (60 %) approuve l'organisation d'un tel débat.
Le sondage de l'IFOP cherchait également à savoir si la tenue de ce débat allait se traduire par un retour du Front national sur les devants de la scène politique. Ils sont 43 % à juger que cela sera le cas, contre 57 % qui estiment le contraire. Seuls les sympathisants du FN (77 %), PCF-Front de gauche (62 %) et d'extrême-gauche (53 %) estiment majoritairement que ce constat est vrai.
Samedi, devant le conseil national de l'UMP, Nicolas Sarkozy avait accusé le PS et Martine Aubry"d'agiter le chiffon rouge, à trois mois des élections régionales, pour faire remonter le Front national". Il avait reproché à la première secrétaire socialiste d'approuver une régularisation massive des sans-papiers. "Est-ce que vous croyez que je n'ai pas compris la manœuvre ?", avait alors lancé le chef de l'Etat devant ses troupes.
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